« L’ardoise, ses gisements, les hommes qui la travaillaient et ses traditions constituaient la fierté de Saint-Julien, il y a encore une cinquantaine d’années.
Natif de ce village de Maurienne, petit-fils d’ardoisier et aujourd’hui conseiller général du canton de Saint-Jean-de-Maurienne, Pierre-Marie Charvoz, propose dans cet ouvrage de redécouvrir un savoir-faire et une industrie en s’appuyant sur les témoignages des derniers ardoisiers et de documents d’archives.
Naturellement coloré de gris et bleu, le schiste ardoisier de Saint-Julien donnait une ardoise de couverture (de toit) qui ne s’effritait pas et à la durée de vie importante. Son extraction, dans les entrailles difficilement accessibles de la montagne, et les techniques manuelles de fendage représentaient une tâche particulièrement pénible pour les ouvriers. Les ardoisiers ont d’ailleurs souvent payé de leur vie ce dur labeur.
L’industrie ardoisière a permis le développement du village de Saint-Julien et constitue un patrimoine dont cet ouvrage assure la reconnaissance et sa transmission dans les mémoires.
Pierre-Marie Charvoz, sur les traces de ses ancêtres, partage des émotions d’enfant retrouvées.