Des taches de sang sur l’herbe verte de l’alpage… Des gendarmes dépassés par une disparition étrange, sans raison apparente… Et puis Batiste. L’enfant du pays poursuit sa quête de hameau en cabane de berger, de coup de blanc en amitiés retrouvées.
Voilà pour le tableau. Et puis, il y a le cadre. Dans chaque sentier, chaque lac, chaque bistrot, dans chaque acteur du drame (voire chaque chien ou chaque chat !), on décèle comme une indéfinissable impression de déjà vu quelque part… « Alpage blues » est un roman noir vrai parce qu’il n’y a là-dedans rien de faux, ni le soleil de l’altitude, ni la gaieté des fêtes de village, ni la force des orages, ni les nuages accrochés aux aiguilles d’Arves. Jusqu’au loup qui emporte les moutons. Jusqu’aux hommes enfin, et leur mystère…